Les Gouvernements Provincial du Haut-Uele et National de la République Démocratique du Congo se disent déterminés à endiguer la problématique de la vétusté des ponts érigés sur le réseau routier de la Province du Haut-Uele depuis l’époque coloniale.
D’abord, depuis la semaine dernière, le Gouverneur de Province, Christophe Baseane Nangaa avait dilligenté une équipe d’experts de l’Office des Routes, du Bureau Technique de Contrôle ainsi que ceux de la Régie Provinciale des Travaux Publics de la Province pour parer à la menace d’écoulement du pont Nzoro séparant les territoires de Watsa et Faradje sur la route nationale numéro vingt-six où des centaines de véhicules étaient bloquées depuis plusieurs jours.
Après avoir effectué les grands travaux, l’ingénieur, Emmanuel Londoma Madrapile, Directeur Général de la Régie Provinciale des Travaux Publics rencontré mardi, 22 avril 2024 surplace au chantier s’était voulu rassurant.
“Ça fait 10 jours que nous sommes sur le pont Nzoro, on a pu réhabilité l’ouvrage en dépit de l’absence de plus pièces et aujourd’hui nous sommes à l’étape des membriles de renforcement et le peinturage”, a-t-il déclaré avant de renouveler la détermination du Gouvernement Baseane Nangaa de tout faire pour éviter la survenue des drames liés à l’effondrement quasi simultané des ponts Bomokandi et Kibali avec ses conséquences néfastes sur la vie de la population.
“Ce sont des ponts de type modulaire qui ont les pièces presque identiques parce que généralement ce genre des ponts, ce sont des ponts militaires qui étaient projetés pour la deuxième guerre mondiale c’est pourquoi partout au Haut-Uele, tous ces ponts nécessitent un changement ou un entretien régulier”, a enchaîné de son côté, le chef d’Antenne du Bureau Technique de Contrôle, Jules Ondiyo avant de rappeler la nécessité, pour les usagers, de respecter les consignes des autorités visant à présenter ces ouvrages vieillissants en attendant leur remplacement.
“On a un projet de 304 ponts sur toutes les provinces de la République. C’est un projet qui consiste à remplacer tous les anciens ponts. On y va par palier et la durée pour chaque pont est de 3 mois”, a fait remarquer l’ingénieur Levis Bwabwa, expert en ponts de l’Office des Routes et Chef des projets des ponts Kibali, Bomokandi et Nava qui est lui aussi revenu sur la nécessité, pour le pouvoir public, de renforcer le contrôle routier à ce qui concerne le tonnage des engins roulant en vue de préserver les ponts de la Province.
Il faut rappeler que les travaux de remplacement des ponts Bomokandi et Kibali sur la route nationale numéro vingt-six ont respectivement été amorcés le 23 et le 24 avril 2024 en présence de plusieurs autorités politico-administratives de la zone tandis que celui de la rivière Nava sur la route nationale numéro vingt-cinq seront relancés après le passage via la ville de Kisangani, des conteneurs transportant les éléments du pont Kibali.
À retenir aussi que les éléments du pont Kibali sont l’œuvre du Gouvernement de la République tandis que les travaux de sa construction sont le fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat et la Société aurifère, Kibali Gold Mine.
Concernant le pont Bomokandi, les éléments du pont sont aussi fournis par le Gouvernement de la République tout comme ceux des ponts Arebi (déjà remplacé) et Nava.
Le Gouvernement Provincial quant à lui, accorde d’énormes facilités pour le remplacement de ces ponts notamment sur le plan logistique et technique hormis le financement à 100% des initiatives de rehabilitation de l’ensemble des ponts de la Province à l’image notamment de celui de Nzoro.
Cellule de communication/ Gouvernorat Haut-Uele
Last modified: 26 avril 2024