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NIANGARA

31 mai 2019

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  1. NIANGARA

Sa superficieest de  9 240 km², avec  une population estimée à174 040 hab. Il fut créé par une circulaire n°106 du 26 décembre 1895 de l’EIC, Etat Indépendant du Congo, sous l’appellation de la zone autonome de Makua, avec comme chef-lieu Niangara.

 Il est limité :

  • Au Nord-Est par le territoire de Dungu à travers les rivières Mbuele, Yamba et Kibali ;
  • Au Sud par le territoire de Rungu à travers la rivière Bomukandi ;
  •  A l’Ouest par le territoire de Poko (Province du Bas-Uélé) à travers les rivières Nosidhangwe et Naka.

          Hormis la cité de Niangara, 7 chefferies composent cette entité, à savoir: la Chefferie Manziga, la chefferie Mangbele, la chefferie Mangbetu, la chefferie Boime, la chefferie Kopa, la chefferie Okondo et la chefferie Kereboro.

 L’activité économique principale de la population dont la survie en dépend est l’agriculture, suivie de la pêche (dans les rivières Uele, Gada et Mbzele), le petit commerce, l’élevage de petit bétail et de volaille, la chasse et quelques activités saisonnières (ramassage d’escargots, termites, champignons et la cueillette des mangues et autres fruits).

            S’agissant de l’aspect culturel, le territoire de Niangara a 5 grandes tribus majoritaires. Les Mangbetu (50%), d’origine soudanaise, sont majoritaires et s’occupent souvent de l’agriculture et de la pèche. Les Azande (25%), par contre, sont descendus de la République Centrafricaine et ont établi leur premier royaume sur le Bas-Mbomu dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Ils partagent la même histoire que les Mangbetu. Tout comme le peuple Mangbetu, les Azande s’occupent également de l’agriculture et parfois la chasse dans la chefferie de Manziga. Les Madi (10%), les Bangba (5%) ainsi que les Mayogo (3%) vivent de l’agriculture et de la chasse. Mis à part ces 5 tribus, d’autres tribus sont également retrouvées dans le territoire de Niangara, notamment : les Mabasanga, les Mangbele, les Avungola, les Matsaga et les Makapo.

Du point de vue particularités et atouts explorables, le territoire de Niangara fut le chef-lieu des deux Uélé. C’est dans ce territoire que repose le centre géographique de l’Afrique, d’où la présence d’une stèle communément appelée « Centre de l’Afrique ». Ce monument avait été érigé à l’époque coloniale par le géographe italien Giovanni MIANI à qui revient le mérite de cette recherche. Ce fut un site touristique très fréquenté à l’époque mais qui de nos jours a perdu son originalité.

Niangara renferme aussi une vingtaine cours d’eaux (rivières et ruisseaux) tous poissonneux tels que UELE, GADA, etc. Il dispose également des forêts non exploitées où les rebelles LRA et les éleveurs nomades étrangers Mbororo ont trouvé refuge. Sa faune est riche en espèces animales de nature sauvage victimes des activités de chasse par manque d’encadrement dans un parc attractif.

Le territoire de Niangara a un sol fertile favorable pour la culture de plusieurs produits agricoles tels que le manioc, le riz, le maïs, les bananes plantains, les arachides, les légumes, etc.

L’existence de l’or et d’autres minerais dans les rivières Gada et Uélé entraine la population autochtone à une exploitation à travers des méthodes artisanales et à moindre rendement pendant la saison sèche.

Last modified: 18 septembre 2020

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