Le Gouvernement provincial du Haut-Uele se dit déterminé pour la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle, CSU conformément à la vision du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
En effet, dans sa note de restitution de la première conférence internationale de Kinshasa sur la CSU, le Ministre provincial de la Santé publique, Norbert Mandana a fait savoir que la délégation du Haut-Uele conduite par le Gouverneur de province, Christophe Baseane Nangaa avait renouvelé son engagement à œuvrer pour « l’accroissement de la mobilisation des ressources en faveur de la santé » qui devra se solder par la mise en place « d’un fond pour la promotion de la santé et cela à travers un édit provincial.»
Dans ce même document, il est clairement indiqué que le Haut-Uele s’est engagé notamment pour « l’utilisation rationnelle et efficiente des ressources disponibles ; l’amélioration de la qualité de l’offre des services ; l’initiation de la mise en place des mutuelles de santé et le renforcement de la coordination intra et intersectorielle » pour matérialiser la Couverture Santé Universelle dans la province.
Il faut rappeler que depuis son arrivée au pouvoir, le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi avait levé l’option de respecter l’article 47 de la constitution congolaise qui reconnait le droit à la santé à tout citoyen sans distinction aucune.
Lors de cette conférence qui s’est tenue du 14 au 15 février dernier dans la capitale du pays, les participants se sont attelés à «examiner la problématique, les défis et les perspectives pour la mise en œuvre de la feuille de route de la Couverture Santé Universelle en RDC ; partager les expériences réussies de certains pays africains sur la CSU dont le Sénégal et le Gabon ; partager les expériences de la marche vers la CSU de certaines provinces de la RDC dont le Nord Kivu, Kongo Central, Lualaba ou encore le Sud Ubangi.»
Médecin de son état, Norbert Ma ndana a fait remarquer que les piliers importants sur lesquels le pays devra travailler pour la marche vers la CSU sont :
« L’amélioration de l’offre des services de santé de qualité basée sur les soins de santé primaire ; la protection contre le risque financier en mettant en place des mécanismes de partage de risque tel que assurance maladie obligation, la mise en place des mutuelles de santé, l’assistance médicale pour les indigents et vulnérables ; l’action sur les déterminants de la santé (approvisionnement en eau, énergie électrique, assainissement du milieu et de l’environnement de vie, nutrition, transports…) pour maitriser la charge de morbidité , la prévention et la prise en charge des épidémies, les urgences et les catastrophes.»
Norbert Mandana a également prévenu que pour matérialiser ses piliers, il faut « améliorer la bonne gouvernance et le financement de la santé à tous les niveaux, élaborer les mesures d’application de la loi n°17/002 du 8 février 2017 déterminant les principes, fondamentaux relatifs aux mutuelles de santé et la loi n°18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique mais aussi mener une action multisectorielle en impliquant tous les secteurs pertinents.»
Cellule de communication/ Gouvernorat
Last modified: 21 février 2020