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Haut-Uele: Le poste de péage de Salisa ramené à Bayenga

11 novembre 2022

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Dans le souci de laisser l’accès libre à la circulation à ses compatriotes, le Gouverneur de la Province du Haut-Uele, Christophe, Baseane Nangaa a expressément diligenté, le mercredi 09 Novembre 2022, une délégation mixte, DGRHU (Direction Générale des Recettes du Haut-Uele)-service des renseignements de la police à Salisa (±180kms) de la ville d’Isiro sur la RN25, axe Isiro-Niania dans le secteur MMB en territoire de Wamba, à la limite entre la Province du Haut-Uele et celle de l’Ituri.

Cette mission avait pour objectif : la délocalisation localisation du poste de contrôle et de contribution de la place pour Bayenga à environ 25 kilomètres de Wamba-centre, l’identification des services parasites et leur démantèlement aux côtés de la Régie Provinciale.

La décision salutaire de l’Autorité Provinciale est une réponse prompte aux cris d’alarme des usagers sur des cas innombrables de tracasseries en ce lieu sans réseau de télécommunication, où près de dix services, certains non attitrés se sont installés pour rançonner les passants, a dit à la presse sur place, le chef de la délégation, Théophile Ndopo Mago, Directeur Général de la régie financière Provinciale.

“Nous avons quitté Isiro ce matin pour venir ici à Salisa avec comme objet de la mission, délocaliser le poste de péage de Salisa à Bayenga. L’objectif de cette relocalisation c’est parce que il y a eu tracasseries ici. Beaucoup de services sont ici et quand la population est en train de passer, elle est sérieusement tracassée. C’est comme ça que Son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province a décidé de la délocalisation de ce poste pour que nous puissions l’amener là où il y a un peu de réseau et où nous pouvons contrôler facilement les agents. Notre objectif est de chercher de l’argent pour la Province. Si nous trouvons à certain endroit où nous travaillons il n’y pas moyen de bien percevoir, nous sommes sensés nous déplacer, c’est comme ça que nous nous déplaçons d’ici pour Bayenga de manière à ce que la perception se fasse tranquillement”, a-t-il indiqué avant de rassurer et sensibiliser les usagers à la culture et au civisme fiscal :

“Quand vous travaillez uniquement avec la DGRHU, il n’y a pas de tracasseries parce que lorsque un assujettis arrive, il paye sa taxe et après avoir payé, on lui remet une preuve de paiement qui témoigne réellement qu’il a contribué à la Province et on lui donne une preuve comme pour dire que son argent est entré dans le trésor. Chez nous dans la DGRHU, il n’y a pas de tracasseries. Je rassure tous les assujettis que là où nous serons à Bayenga ils seront à l’aise. Lorsque vous payez votre taxe à la Province, c’est une façon pour vous de participer à sa construction. Ce n’est pas une manière pour la DGRHU de vous tracasser.C’est plutôt une façon pour que nous tous, participions à la reconstruction de notre Entité à travers nos contributions à la DGRHU. Quand vous donnez par exemple 2000fc c’est une contribution, 2000 Fc c’est déjà le demi litre de carburant et ce demi litre de carburant va aider dans les grands travaux de manière à ce que ça contribution à la réhabilitation des routes par exemple”, a ainsi mobilisé, le numéro un de la DGRHU.

Les usagers n’ont pas assez de mots forts pour remercier le Gouverneur de Province pour sa volonté manifeste d’améliorer les conditions de circulation de ses concitoyens.

“Nous n’avons pas des mots forts à dire à notre Gouverneur si ce n’est que lui dire sincèrement merci de penser à nous ses administrés de ce coin afin de nous permettre de vivre dans les mêmes conditions que ceux des autres parties de notre Province. Vous en êtes témoins ici, une multitude de services dont nous ignorons même le rôle de certains mais qui taxent les usagers. Nous ne refusons pas le payage mais seulement la multiplicité des services qui nous asphyxie. En tout cas l’Autorité Provinciale a décidé et nous la félicitons du fond du cœur pour que ces services soient supprimés”, ont témoigné dans la foulée, quelques usagers témoins de l’événement.

Cependant les avis sont partagés entre les passants et les autochtones, dont les derniers ne digèrent pas bien la suppression de ce poste. Ceux-ci aimeraient plutôt que même si le poste de péage doit être délocalisé, un carrefour sécuritaire y reste pour surveiller le mouvement des populations au regard des cas délinquance dans l’Ituri voisin qui menacent la région.

Signalons que chemin faisant, la délégation a détruit un carrefour illégalement implantée sur le pont Nepoko à 85 kilomètres du chef-lieu de la Province, où la jungle s’est installée avec les perceptions illicites des sommes allant de 5000 FC à 50 000fc, ont applaudi quelques conducteurs des motos ayant assisté à la scène.

Et à Salisa, le numéro un des renseignements au sein de la Police Nationale Congolaise dans le Haut-Uele a instruit aux services de sécurité présents de cesser illico de rançonner les usagers et de se pencher sur leur mission régalienne de veiller à la sécurité de la population et de ses biens.

Cellule de Communication/GHU

Last modified: 11 novembre 2022

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