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Haut-Uele : Dungu-Faradje-Niangara sollicitent l’implication de Christophe Baseane Nangaa pour organiser un « deuil communautaire » en mémoire des victimes des violences armées dans la zone.

15 novembre 2022

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Une délégation composée du coordonnateur de la société civile forces vives du Haut-Uele, Georges Semende, de la cheffe de la commission nationale de droits de l’homme dans la province, Charly Kanyinda, des représentants des commissions justice et paix des diocèses de Dungu-Doruma et d’Isiro-Niangara ainsi que du député provincial élu du territoire de Dungu, Jacques Dusa a été reçue ce mardi, 15 Novembre 2022 à Isiro, par le Gouverneur de province, Christophe Baseane Nangaa dans son cabinet de travail.


Au sortir de l’entretien, l’élu du peuple a déclaré être venu auprès de l’Autorité provinciale pour solliciter son appui à l’initiative d’organiser un « deuil communautaire » en mémoire des victimes des violences armées qui ont endeuillé les territoires de Dungu, Faradje et Niangara singulièrement entre 2008 et 2012.
«La population de ces territoires continue à pleurer leurs morts et cette fois-ci la communauté a souhaité faire une commémoration de deuil communautaire, raison pour laquelle nous sommes passés voir l’Autorité pour voir si elle peut s’investir et accompagner ces trois territoires dans l’accomplissement de ces deuils communautaires », a déclaré Jacques Dusa, chef de la délégation avant de rassurer que le Gouverneur de province était attentif à la demande de la délégation car ce dernier a demandé aux émissaires de la communauté de ne pas rompre le contacte avec lui, jusqu’à l’organisation de ces deuils communautaires.


Il faut rappeler que les principaux groupes armés ayant opéré dans cette partie de la République Démocratique du Congo ont, selon les différents rapports dont ceux de l’Observatoire des Droits de l’homme, de la Commission Diocésaine Justice et Paix de l’église catholique du Diocèse de Dungu-Doruma, de Invisible Children, l’Armée de Resistance du Seigneur ( Lord’s Resistance Army, LRA), le SPLA ( Soudan Popular Liberation Army), les rebellions internes de 1998-2003, le Seleka, ainsi que les Mbororo sont auteurs d’au moins 18.368 cas de tueries, d’enlèvement ; de disparitions et d’incidents de violences dans cette région.


« Bomoko Na Bosembo », Unité dans la vérité en français, la structure initiatrice de cette démarche souhaite dans un premier temps, honorer la mémoire des victimes par ce deuil dit communautaire afin de pousser les pouvoirs publics à mettre en place des instruments juridiques en vue d’obtenir une justice transitionnelle en faveur des victimes.

Cellule de communication/GHU

Last modified: 15 novembre 2022

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